15 janvier 2013

Politiques académiques et régionales

Déclaration FSU au CTA du 14/01 (extraits)

Avec une dotation positive de 109 emplois dans le premier degré, 369 dans le second degré et des créations également chez les personnels d’éducation, administratifs et sociaux, la rentrée 2013 voit enfin enrayée la spirale mortifère des suppressions de postes que l’éducation nationale subit depuis 2008.

Si la FSU apprécie positivement l’arrêt des suppressions de postes et la création d’emplois dans l’Education Nationale, elle ne peut accepter que cela se fasse au détriment des autres ministères ou de certains secteurs à l’intérieur de ces ministères. De plus, les 8781 créations dans l’Education au niveau national sont à mettre en regard des suppressions cumulées depuis 2008 (-55 141). On peut alors mesurer le chemin qu’il reste à parcourir pour améliorer la situation.

Les créations supplémentaires d’emplois dans l’académie amènent de notre part analyses et commentaires :

(...)

Concernant le 2e degré : le H/E s’étant dégradé au fur et à mesure des années, notamment en collège et lycée, les moyens accordés vont certes permettre d’améliorer le H/E de 2012 et de retrouver celui de 2011, mais il manque environ 200 ETP pour retrouver celui de 2010. Pour retrouver celui de 2007, il faudrait au moins deux fois plus de créations.
Force est de constater que ces moyens supplémentaires ne seront pas en mesure d’apporter une amélioration notable et globale de la situation des effectifs des classes qui sont très lourds.
D’ailleurs, concernant les objectifs que doit se fixer l’académie, il manque celui de la réduction des effectifs par classe.

(...)
Le retour a une dotation positive marque une amorce de changement.
Malheureusement elle n’est pas à la hauteur des besoins d’une école dont on a fait la priorité nationale.
A la rentrée 2013, nous allons toujours rencontrer des difficultés : classes surchargées, remplacements mal ou non assurés, absence de dispositifs d’aide aux élèves en difficulté (RASED), HS imposées, désordre pédagogique en raison des réformes dont nous demandons la remise à plat, et des incertitudes concernant le nombre de jeunes professeurs recrutés.

Pour ce qui concerne la situation des personnels, il n’y aura de véritable refondation sans reconnaissance et revalorisation des personnels et des métiers.
Leurs salaires, leurs conditions de travail doivent être significativement améliorées.
C’est pourquoi, la FSU et d’autres organisations syndicales les appellent à se mettre en grève le 31 Janvier dans le cadre de la journée d’action de la Fonction Publique.